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Maquette de château fort

À partir du XIe siècle, le château fort en pierre, symbole de l’essor de la féodalité, remplace peu à peu la motte castrale. La plupart des châteaux sont élevés sur des sites de hauteur, comme à Bar-le-Duc, Verdun, Dun, Vaucouleurs ou Saint-Mihiel. Leur emplacement permet de prévenir les menaces d’incursion, de dominer l’assaillant mais constitue également une affirmation de la puissance du seigneur.
La structure du château fort évolue avec le temps. Elle devient peu à peu une construction défensive. Le plan devient régulier, avec un fossé, une courtine, des tours d’angle rondes et un portail d’entrée défendu par des tours, un pont-levis, un assommoir et des herses.
(D’après Marion Stef, « Musée de la Fortification, Montmédy », Guide du visiteur des musées de la Meuse, sous la direction d’Aurélie Jalouneix)
Maquette de château fort

Plan des fortifications de Jametz

Musée de la Fortification, Montmédy
Inv. CDMF 87.11
À partir du XVIe siècle, les systèmes défensifs évoluent. Dans un premier temps, il s’agit d’adapter les structures existantes aux innovations de l’artillerie. Le système adopté par Jean Errard (v. 1554-1610) pour la défense de Jametz illustre cette période de transition.
Lors du siège de Jametz, l’ingénieur barisien réussit, grâce à certaines transformations, à résister aux assauts du duc de Guise pendant plusieurs mois. Les tours deviennent des plateformes à canon, le château médiéval est ceinturé d’un ouvrage constitué de remparts terrassés, larges et abaissés pour offrir moins de prise aux canons. Il est défendu aux angles par des boulevards cylindriques et des bastions triangulaires et cerné par un fossé rempli d’eau.
(D’après Marion Stef, « Musée de la Fortification, Montmédy », Guide du visiteur des musées de la Meuse, sous la direction d’Aurélie Jalouneix)